Théâtre de l’Usine

Nom / Titre de l’interviewé.e :

Responsable communication et relations presse – Roberta Alberico

Quel est l’historique du lieu ?

Le TU – Théâtre de l’Usine célèbre ses 30 ans en 2019, il a le même âge que l’association faitière de l’Usine. Son histoire est longue… les premiers pas de toute une série d’artistes qui rayonnent aujourd’hui au-delà des frontières suisses ont eu lieu au TU, dans ce théâtre à l’œil toujours attentif et frais : Cindy Van Acker, Marco Berrettini, La Ribot, Gilles Jobin, Yann Marussisch, Marie-Caroline Hominal, et beaucoup d’autres encore.

Le TU a toujours été un lieu d’émergence engagé et prêt à remettre en question la politique culturelle genevoise, toujours là pour chercher celles et ceux auxquel.le.s on ne donne pas une scène pour s’exprimer artistiquement, toujours motivé pour rire, crier ou écouter.

Depuis sa création, toutes ces personnes l’ont gardé non seulement en vie, mais adolescent, ardent et fresh, parce que le TU a bu un élixir de jeunesse et a croqué dans la pierre philosophale, substance alchimique de l’immortalité : Sandrine Kuster, Evelyne Murenbeeld, Anne Rosset, Yann Marussich, Gilles Jobin, David-Alexandre Guéniot, Florence Chappuis, Karine Décorne, Marcelle Braegger, Vincent Bertholet, Emmanuelle Dorsaz, Romaine Chappuis, Fanny Garcier, Maël Chalard, Myriam Kridi, Robert Hatt, Laurence Wagner, Vincent Devie, Hélène Mateev, Jules, Léo Chavaz, Alice Berger, Roberta Alberico.

Quel est l’esprit du lieu ?

Le TU – Théâtre de l’Usine est un lieu autogéré et horizontal, il n’y a ni propriétaire des lieux (enfin la Ville en scred), ni directeur.ice.x et le samedi, c’est prix libre.

Le TU cherche à soutenir la rage envers le système actuel qui est capitaliste, hétéronormatif et patriarcal.

Le TU essaie de donner à sa scène la forme d’une tribune et d’une place publique pour réfléchir à comment rendre le monde plus beau, plus juste et plus libre.

Le TU a un esprit jeune et rebelle et inclusif et rageux et fou et foisonnant.

Le cœur battant du TU ? Son travail acharné envers les nouveaux horizons des arts vivants et des .-‘*TUrfus*’-. radieux. Son plateau fonctionne comme un terrain de jeu, d’expérimentation et de réflexion. Le TU défriche la scène locale, le TU présente les artistes de Genève qui en sont à leurs débuts et qui seront les artistes de ces fuTUrs scintillants. Le TU, c’est l’émergence, donc la prise de risque, mais la découverte assurée !

Une caractéristique particulière du lieu ?

Dans les toilettes tu trouveras un petit pot de fleurs en plastique incrusté dans un meuble (il est stylé), des tampons, des serviettes hygiéniques et du PQ. Et dans les recoins secrets du théâtre, un trésor est caché, mais chut !, tu le trouveras peut-être un jour, c’est un calamar farci d’amour.

Trois mots clés ?

L’amour

Toujours

Gagne