Comme tous les troisièmes jeudis du mois, notre webzine te propose de découvrir un mix inédit d’un·e dj·ette de la région à travers notre série EPIC OPUS. Pour ce vingt-septième volet, place à MAGZ ! En vue des beaux jours du printemps, il signe un set rempli de chaleur qui donne envie de danser et siroter des caïpirinhas en terrasse. Interview.
Qui se cache derrière le pseudo Magz ? Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Je suis assez pudique par rapport à qui se cache derrière Magz. Je vous dirai juste que je suis un jeune de 27 ans qui est né et a grandi à Genève.
Quand est-ce que tu as commencé à faire de la musique ? C’est quoi ton souvenir le plus lointain ? Ton envie de partager de la musique avec des gens, elle te vient d’où ?
En 2019, j’allais passer tout l’été entre mon job et l’uni. Vu que je n’allais pas partir de Genève, j’ai décidé de mettre mes petites économies dans un controlleur. L’année d’après je me sentais assez en confiance pour mixer devant des gens mais un petit virus a compliqué tout ça. J’ai pu faire mes premières dates devant des gens l’année d’après lors de l’été 2021. La première fois que j’ai mis mes mains sur des CDJs c’était il y a quatre ans à Radio Usine grâce à mon amie DJ, Aline.
Depuis que je suis petit, j’écoute énormément de musique. J’ai toujours aimé partager des pépites avec mes ami·e·s et pouvoir ensuite en discuter et/ou danser dessus avec elleux. Dès qu’on a commencé à faire des houseparty, j’étais l’un des DJ Spotify et c’était donc ensuite assez évident pour moi de me mettre à mixer dès que j’en ai eu l’opportunité.
Est-ce que tu as des styles de prédilection ? Quelles sont tes influences ?
Mes styles de prédilection sont très variés. Je mixe principalement de l’afro au sens de large, ce qui englobe pour moi entre autres de la house sud-africaine, du kuduro, du zouk, de l’afropop, du rap et de l’amapiano. Mes influences en terme de deejaying sont aussi assez multiples : les sets de Kerri Chandler, Tàri, Ash Lauryn et Osunlade auxquels j’ai pu assister (ou sur YouTube) m’ont bien influencé.
Il y a quelques mois tu as fait le set de closing du Festival GIFF et plus récemment tu as mixé au festival Antigel. Est-ce que tu peux nous raconter comment ça s’est passé pour toi derrière les platines ?
Deux super expériences ! Merci à Léo du GIFF et à Régine de We Vibin pour ces deux opportunités. J’étais bien stressé avant de mixer, surtout lors de la closing du GIFF où j’ai appris que je mixerai devant une salle comble dix minutes avant de jouer. Heureusement le stress est parti au fur et à mesure que la soirée avançait vu que les gens dansaient et appréciaient ce que je faisais. Je me demandais si j’allais stresser lors de tous mes gigs mais j’ai de moins en moins la boule au ventre, donc apparemment pas !
Ton mix réalisé pour EPIC, il s’appelle comment ? Et il raconte quoi ?
Mon mix s’appelle Gutamba 2. « Gutamba » veut dire « danser » en kirundi et j’espère que c’est ce que les gens feront en écoutant mon mix. Le 2 c’est tout simplement car parce que c’est mon deuxième mix qui est publié. On peut trouver le premier sur mon soundcloud.
Est-ce qu’il y a des futurs projets en cours dont tu souhaiterais nous parler et surtout comment est-ce qu’on peut soutenir ton travail ?
Je n’ai pas de projets mis à part mixer le plus possible et dans plein d’endroits. Donc si vous avez apprécié mon set et que vous voulez me soutenir, partagez le mix à vos potes, venez me voir quand je suis derrière les platines et parlez de moi aux programmateur·ice·x·s que vous connaissez !
Vous pouvez suivre Magz sur Instagram et SoundCloud !
