Tribunes épicuriennes #3 – Belén

La team d’EPIC a décidé de vous offrir un tour d’horizon des histoires personnalisées de ses rédacteur·trice·s. Le principe est simple : chaque semaine, un·e membre abordera sa vision du webmagazine et comment celle-ci a évolué de concert avec la pandémie. Julie Marti, présidente du magazine s’est prêtée à l’exercice la semaine dernière. Pour ce troisième volet, Belén Aquiso, arrivée à EPIC durant le Covid, revient sur ce début d’expérience particulière.

J’ai lancé les démarches pour intégrer EPIC en juin dernier, la pandémie était alors bien installée et je savais que mon adhésion à l’association se passerait un peu différemment qu’en temps normal. Est-ce que j’aurais imaginé passer les six premiers mois de cette nouvelle aventure sans pouvoir rencontrer en chair et en os les personnes qui la constituent ? Certainement pas. Mais au contraire de ce qu’on pourrait penser, le Covid a intensifié mon envie d’intégrer le magazine. En plus d’être passionnée de journalisme et de culture locale, l’idée de rejoindre une équipe soudée, composée de personnes partageant des mêmes passions, me réjouissait énormément. Dans le contexte actuel, c’était le moyen de faire des rencontres alors que toute vie sociale est au point mort. L’été nous a donné l’espoir de revenir à un semblant de normalité, j’espérais donc retrouver les membres d’EPIC à la rentrée mais la deuxième vague est arrivée et a anéanti mes attentes. Évidemment, il serait malhonnête de ma part d’affirmer que le manque d’interaction ne change rien. Souvent, je m’imagine ce que devaient être leurs réunions avant que tout ça ne survienne. Je les vois autour d’une table à Plainpalais, bière en main, prêts à en découdre avec ceux qui oseraient remettre en cause la riche et belle culture genevoise. Alors, je m’y vois aussi et ces pensées suffisent à nourrir le moteur qui me fait avancer dans EPIC avec, à quelques détails près, la même motivation que si le monde n’avait pas été bousculé par une pandémie mondiale. Je me sens chanceuse d’avoir été accueillie avec amour et gentillesse, et la générosité (sortez les violons !) de chaque membre fait que peu à peu, nos relations se développent, même si via web uniquement. 

L’arrêt de la culture est extrêmement douloureux, le manque de stimuli externe se fait ressentir dans chaque recoin de ma tête, cœur et âme. Mais mon envie d’écrire pour elle se fait d’autant plus ardente. Il y a des choses à dire, des artistes à mettre en lumière, des projets dont il faut parler, des sorties à teaser, et aujourd’hui plus que jamais ! Je suis fière de faire partie d’un magazine web innovant, porté par des gens passionnés, ambitieux et motivés, et ainsi gagner un mélange précieux d’amitiés et d’expériences. Je me réjouis d’évoluer et de grandir avec les membres d’EPIC, avec nos lecteurs et avec le retour de la culture, et toutes les belles choses qui découleront de cette période compliquée. Qui, malgré tout, m’a aidée à comprendre, plus que jamais, la personne que je suis et surtout celle que je veux être. 

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