En ce début d’année 2016, trois variations s’offrent à nous : le blanc de la neige fraîchement tombée, le gris du ciel de janvier et le noir du Black Movie Festival. Face à ces trois possibilités, c’est clairement la dernière option qu’il faut choisir pour éviter de broyer du noir seul dans son coin.
Pour ceux qui l’ignorent, le Black Movie, Festival international de films indépendants, propose « une programmation des talents émergents et cinéastes confirmés dont les films restent inédits en Suisse ». Durant 10 jours, les Cinémas du Grütli, le Spoutnik et Cinelux s’allient pour présenter 117 films (!) provenant des quatre coins du monde, et même des cinq continents, avec une programmation de films asiatiques particulièrement foisonnante.
Cette année, différentes sections sont à découvrir avec entre autres : 100% adrénaline, projetant un film « live » avec 40 autres cinémas en Europe, 100% roumain, faisant la part belle au cinéma roumain et au réalisateur et opposant au régime de Ceausescu Lucian Pintilie, 50% Carte Blanche 50% Carte Noire, proposant, en partenariat avec le Ciné Guimbi (Burkina Faso), des films du continent africain, et j’en passe. La liste est longue et complète sur http://blackmovie.ch/2016/fr/films/sections.php. Le tout accompagné de tables rondes, et de discussions en présence de certaines réalisateurs, pour le plus grand plaisir des spectateurs curieux d’en savoir plus autour des films qu’ils viennent de voir.
Du cinéma, mais pas que ! En effet, des soirées, les « Nuits blanches », sont prévues dans plusieurs lieux renommés. Le Cercle des Bains (22 et 23 jan.), la Gravière (28 jan.), l’Écurie (29 jan.) et l’Alhambra (30 jan.) accueilleront les fêtards désireux de quitter les sièges des salles cinéma le temps d’une soirée.
PS : Petit conseil / coup de cœur pour le film The Lobster, Prix du Jury à Cannes en 2015, jamais sorti en salle, mais projeté au Black Movie (le 22 et 26 janvier au Grütli).
Le Black Movie, 17ème du nom, est à retrouver sur le site officiel : http://blackmovie.ch/2016/
