Rencontre avec Cirrus La Collective, où l’art est pratiqué sous toutes ses formes. Derrière ce collectif se cachent neuf artistes talentueuses, pour qui créer rime avec conscience écologique. C’est aussi le projet de mettre les femmes au devant de la scène et de s’entraider mutuellement dans cette aventure.
C’est à l’Université de Genève que les neuf Cirrus se rencontrent. Elles partagent le même cursus scolaire au sein de la faculté en Sciences de l’Environnement et la même passion pour l’art. C’est tout naturellement qu’elles rejoindront individuellement l’association Uniart, qui a pour but de mettre en avant les artistes amateur·rice·x·s de l’université. Elles y auront l’opportunité de créer, d’échanger avec d’autres étudiant·e·x·s, ainsi que d’effectuer leurs premières expositions et performances lives. Elles y pratiquent chacune des formes d’arts différents ; photo, danse, dessin, poterie, couture et peinture sont leurs terrains de jeu. C’est suite à un premier projet commun réalisé dans le cadre des dix ans de l’Institut des Sciences de l’Environnement et au terme de leur master en 2019 que l’idée leur vient de créer le collectif. Cirrus La Collective est née !
On dit souvent que l’union fait la force et c’est le cas pour les neuf membres de Cirrus. Ensemble, elles ont la possibilité d’échanger, de pratiquer, de relever des challenges communs et de partager leurs techniques avec les autres membres du groupe. Elles nous confieront que s’exercer collectivement « boost » leur créativité individuelle et leur permet d’avoir un cadre bienveillant pour sortir de leur zone de confort ou même d’expérimenter de nouvelles techniques. Le travail en équipe est également synonyme de concrétisation de projets auxquels elles n’auraient pas pu aspirer seules. Unique challenge : la synchronisation des neuf plannings de ces jeunes artistes professionnalisées et situées aux quatre coins du monde, de la Suisse jusqu’en Corée du Sud.
Elles partagent toutes une sensibilité créative et environnementale. Bien que certaines de leurs pratiques artistiques, comme l’utilisation de peinture acrylique, soient encore nocives pour la planète, plusieurs démarches au sein de La Collective sont en cours pour tendre vers un art plus responsable. Cela passe essentiellement par la récupération de matériaux existants, qui leur serviront ensuite de support pour leurs créations, comme par exemple des planches de bois, des bâches ou encore des textiles de seconde main, qu’elles récupèrent pour en faire de nouveaux vêtements ou tableaux. Le prochain objectif sur la liste du collectif est de créer leurs propres peintures végétales, plus respectueuses de l’environnement.
Très rapidement, le concept de La Collective plaît aux acteurs culturels genevois et elles sont invitées à prendre part à différents événements tels que l’expo JONXION et l’Ajafest. Motivées, elles proposent des espaces pour présenter leurs œuvres avec des activités au public. On y a la possibilité de créer des fresques à la craie ou encore d’avoir une retouche maquillage pailletté.
Pour l’Ajafest, La Collective s’est donné comme défi de créer un espace 100% handmade, avec des matériaux recyclés. Vous aurez certainement eu l’occasion de les croiser à la chill zone du festival avec leurs constructions en palettes et leurs tableaux géants, effectuées spécialement pour l’occasion sur des bâches. Une aventure qu’elles ne sont pas prêtes d’oublier, tant les retours ont été positifs et bienveillants. C’est aussi un week-end qu’elles ont eu l’opportunité de partager avec Les Amazones, Los Pavos et le collectif Ballad.
Pour en savoir plus sur Cirrus La Collective et ses membres, Alexandrine, Anne, Athénaïs, Celeste, Emilie, Ha Young, Julie, Laetitia et Marie, rendez-vous sur leur site Internet. Vous pouvez également partager et soutenir leur travail à travers leur compte Instagram.
