L’été de feu de la Biennale des espaces d’art de Genève

La structure autour de laquelle se dérouleront les performances organisées dans le cadre de la Biennale inannulable des espaces d'art de Genève (© BIG).

Du 25 juin au 25 juillet se tient sur l’île Rousseau la quatrième BIG, comprenez la Biennale inannulable des espaces d’art de Genève. Un événement totalement repensé par rapport aux éditions précédentes, et dont la promesse est de se dérouler peu importe l’évolution de la situation sanitaire. Partez à la (re)découverte de nombreux espaces d’art et collectifs artistiques de la cité de Calvin !

En cette année 2021 bien particulière, la Biennale des espaces d’art de Genève a décidé de se réinventer pour sa quatrième édition. L’envie ? Offrir au public un événement dont il pourra profiter sur la durée. Exit une programmation habituellement agendée sur un seul week-end, place à des performances étalées sur un long mois d’été que l’on espère ensoleillé ! Par ailleurs, les organisateur·rice·s n’ont pas non plus voulu miser sur une édition tout-numérique, car la promesse de la BIG a toujours été de s’ancrer de façon originale et réfléchie dans l’espace public.

Une structure atypique pour un lieu symbolique

La Biennale des espaces d’art de Genève a donc lieu cette année autour d’une imposante installation en bois qui se veut « évolutive, hybride et collective ». Cette structure éphémère sera investie en tout par plus de cinquante espaces d’art et collectifs artistiques, qui tâcheront de se la ré-approprier à tour de rôle. Ce drôle d’aménagement se trouve juché sur l’île Rousseau, un cadre privilégié, idyllique et enchanteur s’il en est, trait d’union symbolique entre les deux rives de Genève. Durant une bonne partie de l’été, cette structure figée sera, de par les performances qu’elle accueillera, le théâtre d’une culture en mouvement constant qui ne cesse de se réinventer, d’innover et de nous accompagner dans notre quotidien. Avec une volonté forte de la part des organisateur·rice·s : présenter au public différentes manières transversales d’envisager l’art.

(© BIG)

Par ailleurs, pour soutenir les lieux durement touchés par la crise sanitaire, la BIG a décidé cette année d’accorder l’accès à l’événement au plus grand nombre possible de participant·e·s. Conséquence : elle a abandonné l’idée d’organiser un concours, afin de favoriser une pluralité de perspectives et encourager le fourmillement d’idées. Si la grande majorité des artistes de l’édition sont Genevois·e·s, l’organisation a également invité des créateur·rice·s provenant d’autres régions de Suisse et du reste de l’Europe. Un même désir motivera tout ce beau monde : montrer la nécessité de lieux de culture non normés dans la fabrication de la ville de demain.

Un événement à découvrir en continu

En cet été largement déconfiné, il est essentiel que l’art puisse rependre possession de la ville et refasse une irruption fracassante dans nos vies. Une chose est donc sûre : nous nous empresserons de passer et repasser, dès que nous prévoyons un moment de flânerie et de détente au bord du lac, voir les performances organisées dans le cadre de cette quatrième BIG qui s’annonce des plus réussies !

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