Lonnie Holley, la petite dose de douceur du mois de novembre

Lonnie Holley (Source : Creem magazine)

C’est La Gravière qui accueillera ce mardi 8 novembre un artiste aussi original qu’intriguant ; aussi désigné sous le pseudonyme The Sand Man. Ce musicien afro-américain né dans les années 50 originaire d’Atlanta surtout reconnu pour ses œuvres d’art visuel (peinture, sculpture, photographie…) ainsi que pour ses fameuses dreadlocks, a notamment été exposé à New York (Metropolitan Museum of Art), à Atlanta ou même encore à la Maison Blanche à Washington D.C. Dans le cadre de sa grande et longue carrière d’artiste il a récemment eu l’occasion d’enregistrer et de collaborer avec des artistes tels que Dave Portner (Animal Collective), Kelly Pratt (Beirut, Arcade Fire, the Antlers), Bradford Cox et Josh McKay (Deerhunter, qui s’était d’ailleurs produit à l’Usine en novembre dernier) qu’il a accompagné en tournée en 2013. S’étant exclusivement produit en Amérique du Nord et dans quelques pays d’Europe, il sera pour la première fois à Genève ; une bonne occasion d’encourager sa venue.

Il est difficile de prédire ce que Lonnie Holley nous promet lors de son concert : son style musical se caractérise par des morceaux de type assez expérimental, souvent très en lien avec ses œuvres d’art visuel. La voix est prédominante, l’instrumentale l’accompagnant étant généralement épurée et délicate. On pourra alors très certainement admirer une performance complète, réalisée par un artiste réellement captivant et autodidacte. Lonnie Holley se présente comme l’un de ces artistes s’étant créé leur propre univers qui ne s’arrêtent pas qu’à une seule forme d’expression artistique : d’où notamment les intitulés de ses albums Just Before Music (2012) et Keeping a Record Of It (2013). Les clips vidéos de ses morceaux sont réalisés très simplement, avec des extraits du quotidien ou des œuvres d’art de l’artiste qui apparaissent à la caméra, comme dans All Rendered Truth.

Pour tous les fans de Deerhunter mais aussi des Black Keys, de Dirty Projectors, d’Elliot Smith ou même de Bon Iver avec qui Lonnie Holley a eu l’occasion de se produire, il s’agira alors de découvrir l’univers d’un artiste acclamé de l’autre côté de l’Atlantique. Ce qu’il faut également garder en tête pour ce concert, c’est la devise Art is life, et se laisser porter par le rythme des percussions, le song-lyric et la voix douce et rauque de Holley.

À regarder:

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