Tribunes épicuriennes #4 – Clément

Kurtuvėnų kempingas (© N. Stockhammer)

La team d’EPIC a décidé de vous offrir un tour d’horizon des histoires personnalisées de ses rédacteur·trice·s. Le principe est simple : chaque semaine, un·e membre abordera sa vision du webmagazine et comment celle-ci a évolué de concert avec la pandémie. Après Belén Aquiso la semaine dernière, Clément Bourdin, membre d’EPIC depuis six ans, se prête à l’exercice.

2020, année étrange. Tellement étrange qu’on dirait qu’elle a commencé directement en mars, que tout ce qui s’était passé avant n’a pas réellement eu lieu. Je me revois encore un samedi de février 2020 à La Parfumerie (j’ai dû vérifier deux fois la date au moment où j’écris ces lignes pour être sûr que c’était en 2020), présent à une de ces fameuses soirées all-style. Ce genre de soirées que j’ai parfois critiquées (« pff… la moyenne d’âge c’est quoi ? 17 ans max… ») mais auxquelles je me rendais quand même. Pourquoi ? Parce que tu croises toujours des personnes que tu connais, parce que t’en rencontre de nouvelles, parce que le lieu est vraiment super (même en hiver) et parce que les bières sont pas chères. Tout simplement. C’était il y a un an. Déjà un an…

Puis vint le virus. Celui-ci remit en question toutes nos relations sociales, et plus globalement toute notre façon de vivre. Remise en question de comment tu vis ton occupation principale (le boulot en l’occurrence pour moi), mais aussi de comment tu vis ton temps libre : contacts sociaux, activités sportives et, bien entendu, engagement associatif. Au sein d’EPIC, l’arrivée du virus nous a obligé à changer de dynamique : au lieu de se voir deux fois par mois autour d’une bière dans un café/bar, on ne se voit plus que virtuellement. Or, se voir “en vrai” chaque deux semaines nous fait nous rendre compte qu’on fait partie d’une association et que chaque autre membre a à cœur de s’engager pour le même but que les autres, à savoir la promotion de la culture locale.

Difficile dans ces conditions de véritablement discuter d’autre chose que d’EPIC et de garder un lien proche avec les autres membres. Plus périlleux encore d’intégrer au mieux les nouvelles personnes qui souhaitent rejoindre l’association. En conséquence, le lien social s’estompe progressivement, tout comme le niveau de motivation général… 

Dès lors, la situation exige la recherche de nouvelles dynamiques pour remotiver l’équipe tout en promouvant la culture locale. Et c’est là que je peux compter sur les deux autres membres du comité, Julie et Meryl, toujours prêtes à proposer de nouvelles idées. Sélection pendant le confinement, playlist de confinement, sponsoring via Tipee, tribunes libres, etc. Les idées ne manquent pas ! Je peux également compter sur le reste de l’équipe pour prendre au vol ces idées et emmener toujours plus loin le magazine. C’est bien la force d’EPIC.

En définitive, ce virus nous a démontré que les contacts « réels » étaient primordiaux afin d’assurer la cohésion d’une équipe – surtout quand elle est associative et bénévole – mais que des solutions alternatives existaient bel et bien. Dans tous les cas, nous nous réjouissons tous de pouvoir enfin nous revoir, afin d’accompagner la remise en route de la scène culturelle locale et émergente à travers sa promotion sur toutes nos plateformes !

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