Avec Des trucs qui font rêver, merde !, joué à la Salle Centrale de la Madeleine la semaine dernière, Alliance Créative allie avec brio humour et réflexion sur nos choix de vie. Retour sur la pièce avant les deux représentations supplémentaires prévues fin mars au Point Favre.
Des trucs qui font rêver, merde ! touche à l’universel, peu importe qui l’on est ou ce que l’on fait, s’il y a bien quelque chose que nous partageons, c’est que nous rêvons tous. Au sens littéral comme au figuré. Des rêves que l’on a réalisés ou abandonnés, des rêves trop grands pour nous, ou qui ne nous convenaient plus. C’est bien la force de cette pièce dont au moins l’un des sept sketchs présentés nous parlera forcément.
Dans Des trucs qui font rêver, merde !, Nina Cachelin, Adrien Laplana et Eric Lecoultre, mis en scène par Dardan Shabani avec la collaboration artistique de Gaspard Boesch, présentent sept scènes et tout autant d’univers différents, avec le rêve comme fil rouge. Les comédien·ne·x·s interprètent dans un sans faute princesse indépendante, oracle onirique, conférencier TEDx ou encore sportifs de haut niveau pour questionner nos choix et nos existences avec un humour décapant. Si la pièce est franchement divertissante, les sept sketchs nous poussent également à nous interroger sur nos propres choix, et surtout nos propres rêves. Qu’ils soient absurdes ou satiriques, les tableaux proposés par Alliance Créative font forcément échos à des situations vécues par chacun d’entre nous. Sans jamais tomber dans le cliché ou la morale, Des trucs qui font rêver, merde ! dépeint la société en s’appuyant sur une galerie de personnages allant de touchants à exaspérants.
Issu·e·x·s de la scène impro suisse, Nina Cachelin, Adrien Laplana et Eric Lecoultre proposent à cette occasion leur premier spectacle issus d’un travail d’écriture en plateau. Partant d’une trame écrite, ils se sont par la suite tourné·e·x·s vers les méthodes d’improvisation pour compléter et terminer l’écriture des scènes. Un procédé qui explique pour beaucoup la spontanéité et le naturel qui émanent de chaque sketchs.
Que ce soit pour les éclats de rire ou pour la réflexion sous-jacente à la pièce, EPIC vous conseille de ne pas passer à côté des deux représentations supplémentaires prévue le 29 et 30 mars au Point Favre à Chêne-Bourg dans le cadre de leur programmation régulière.
Plus d’informations sur le site de la compagnie.