[EPIC ESKIS N°1] Le Crabe et la Mécano !

EPIC lance un nouveau format dédié aux illustrateur.trice.s de le région : EPIC ESKIS ! Fort de l’engouement autour de notre série Comfy’nement, le magazine décide de proposer, une fois par mois, un format autour du monde du dessin. Chaque artiste est invité.e à livrer une carte blanche avec sa technique de prédilection et la thématique de son choix. Pour en savoir plus, les artistes se prêtent aussi au jeu de l’interview, pour entrer dans leur univers.

Pour ce premier volet, c’est le duo Le Crabe et la Mécano qui est à l’honneur ! Il était présent à la dernière édition du Fesses-tival, ou s’est emparé de la rue Jean-Gutenberg : les artistes nous proposent trois illustrations, fidèles à leur style épuré, mettant les corps au centre de leur travail.

Qui se cache derrière Le Crabe et la Mécano ? Pouvez-vous vous présenter ?

Toutes deux artistes, le Crabe vit à Genève et est aussi fashion designer, la Mécano vit à Paris. Le collectif le Crabe et la Mécano partage une même passion pour le dessin, un duo multi-casquettes.

Comment a commencé votre collaboration ?

Notre collaboration a commencé grâce à une heureuse coïncidence un matin au club The Mansion à Shanghai en 2014. Le responsable du club cherchait des artistes pour faire un mural, on s’est portées volontaires sans n’avoir jamais encore peint ensemble. Depuis nous n’avons jamais cessé.

Et votre nom, d’où vient-il et que signifie-t-il ?

Le crabe et la mécano sont de vrais surnoms que nous nous donnions à Shanghai en 2014 et qui sont devenus nos alter-ego de création.

Comment se déroule votre processus créatif ? S’agit-il de projets spontanés, d’improvisations ou au contraire le résultat d’un long processus ?

Notre processus créatif commence par un thème, à l’environnement ou le contexte dans lequel nous sommes. Chacune commence un personnage en laissant celui-ci chauve, en laissant des espaces et des lignes non terminés pour que l’autre puisse s’y insérer. Nous procédons de manière toujours spontanée comme une danse, en mélangeant nos traits dans une volonté de créer un tout et de ne plus pouvoir identifier l’une de l’autre.

Quel est votre technique de prédilection ? Vos dessins sont toujours en noir et blanc, pourquoi ce choix esthétique ?

Notre prédilection est le dessin, avec comme outil le pinceau. Avec celui-ci c’est la vibration et la variation du trait qui nous intéresse. Contrairement au spray ou au stylo, avec le pinceau nous avons choisi de dessiner exclusivement en noir, une façon d’unifier le propos et d’établir entre nous et le public une communication plus évidente.

On voit dans vos dessins des corps, des morphologies diverses, des scènes érotiques aussi… C’est un message d’inclusion que vous souhaitez faire passer à travers votre travail ?

En effet, c’est ce que nous recherchons, on a une volonté de montrer la diversité et complexité des morphologies et des genres. Nous ne cherchons pas a perpétuer des canons de beautés actuels, mais à l’inverse d’en proposer des nouveaux.

Quels sont vos projets ?

En ce qui concerne nos projets nous devions faire à nouveau une résidence à Shanghai chez Marie’s (marque de peinture chinoise) ainsi que quelques expos cet été dont une avec le collectif Nout. Nous étions aussi invitées à faire un workshop dans une école d’art chinoise à Shanghai (ART BOX) mais étant donnée la situation actuelle tout cela reste en suspens.

Pour retrouver leur travail, rendez-vous sur leur page Instagram !

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