[EPIC OPUS N°16] Fast & happy old school grooves by VASQUEZ96

Après quelques mois d’absence, la rubrique mix EPIC OPUS décide de faire son retour sur SoundCloud, en attendant de pouvoir côtoyer le dancefloor. Son objectif : donner carte blanche à un.e dj de la région pendant 30 minutes afin de découvrir son univers !

Pour ce nouveau podcast, on (re)découvre une facette de la scène rave genevoise qui a animé nos nuits estivales en 2020. VASQUEZ96 nous offre aujourd’hui un mix qui contraste légèrement avec sa sélection habituelle. Des bangers bien groovy et rythmés, avec un quotient de bpm très intéressant ! Afin de connaître un peu plus l’artiste, le dj s’est prêté au jeu des questions-réponses…

VASQUEZ96, peux-tu te présenter ? Qui se cache derrière ton blaze d’artiste ?

Salut, je m’appelle Jorge Vasquez ! J’ai 24 ans, je suis originaire de Bolivie et j’ai grandi dans le quartier des Avanchets à Genève. 

Derrière mon blaze je dirais qu’il n’y a personne qui se cache. Je pense être le même Vasquez en rave qu’en boîte, derrière les platines ou sur la piste de danse !

Comment as-tu commencé à mixer ? Quel est ton plus vieux souvenir en lien avec la musique ?

J’ai commencé à mixer il y a deux ans, tout d’abord entre amis. Je m’étais acheté une petite table de mix pour commencer et dès que j’ai capté le truc c’est allé tout seul. Tu mixes une track avec une autre, tu te connectes toi-même avec le son et les gens qui l’écoutent, et c’est hyper kiffant !

Depuis, j’ai commencé à organiser quelques soirées privées dans lesquelles je mixais et qui ont pris un peu plus de propositions par la suite, mais ça c’est toute une autre histoire…

Tes parents ils écoutaient quoi ? Et comment tu en es venu à écouter de la musique électronique ?

Mes parents écoutaient principalement des styles latins comme de la salsa, de la cumbia et du mérengué en boucle. Moi, j’écoutais plutôt du rap, du rock, du hip hop, du reggaeton, de la house : bref plein de styles, je ne me suis jamais limité. 

Au début je n’ai pas tout de suite accroché à la musique électronique, c’est venu petit à petit lorsque j’ai commencé à sortir en boîte et peu après en rave. Je dirais que l’élément déclencheur qui m’a fait écouter de la musique électro c’est surtout l’ambiance et l’énergie que j’ai ressenties durant ces soirées-là, les gens sont plus libres et ouverts d’esprit.

Tes inspirations et tes styles musicaux de prédilection ?

J’aime tout ce qui fait danser mais en ce moment je nage dans tous les styles proches de la techno. J’ai récemment découvert des artistes tels que Narciss, Bours?, Lucass P, Incident Prism et Mercury 200, je kiffe leur travail, ils m’inspirent beaucoup. 

Qu’est-ce que tu mixes ? Et comment tu mixes ?

Je joue principalement de la techno et de la hard house old school. J’aime bien jouer des grooves rapides entre 138 et 145 bpm, cela dépend du public, de l’endroit et l’heure à laquelle je mixe. 

Le matériel peut varier d’une soirée à l’autre mais techniquement je mixe avec une Xone 92 et des XDJ 700. Le plus important pour moi quand je mixe c’est de m’amuser et voir les autres danser !

Ton mix pour EPIC-Magazine il raconte quoi ?

Mon mix est un peu différent de ce que je mixe en rave. Comme j’ai dit, je me diversifie beaucoup et je m’adapte aux occasions. Pour EPIC je vous ai fait un set techno/ghetto house full bonne ambiance avec beaucoup de percussions, du groove et des vocaux bien sexy pour vous faire danser. 

La scène musicale genevoise, elle dit quoi ? Des artistes qui t’inspirent, dont tu te sens proche ?

La scène musicale genevoise, je dirais qu’elle se porte bien, il y a beaucoup d’artistes qui émergent… Mais en ce qui concerne la techno, je connais très peu d’artistes suisses voire quasiment aucun, mis à part DJ Luciano qui a réussi à en vivre. On voit bien que c’est pas facile en Suisse, il y a encore beaucoup à faire. 

J’ai récemment découvert un label techno basé à Genève qui se nomme Bipolar Disorder Rec., fondé par deux artistes suisses TheChronics et Chlar. J’adore ce qu’ils font, ils m’inspirent beaucoup, je reconnais tout le travail derrière, ça demande beaucoup de temps et de dévouement. Un gros big up à eux ! 

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