[EPIC OPUS N°7] STRB en mode warm up

Pour cet EPIC OPUS du mois de novembre, le magazine te propose de partir à la rencontre de STRB. Actif dans le monde nocturne genevois depuis maintenant 10 ans, l’artiste nous en dit plus sur son univers.

Salut STRB, comment as-tu commencé à faire de la musique ?

J’ai commencé à écouter de la musique électronique, principalement des artistes français comme Laurent Garnier, Manu Le Malin ou encore Scan X à mes 14/15 ans. Collectionnant de plus en plus de vinyles, j’ai acheté une paire de Technics, à Lausanne en promo, en 2009. C’était une super offre, les Pioneer CDJ1000 étaient devenues incontournables depuis quelques années, et le prix des platines vinyles baissait considérablement !

C’est à ce moment là que j’ai commencé à mixer à la maison, avant mon premier set en club en 2010 au Zoo.

J’ai déménagé ensuite à Zurich où je co-organisais les soirées “Tanz Oder Raus” avec deux amis, dans un bunker pouvant accueillir une quarantaine de personnes au maximum. C’était une super période, vraiment à l’arrache, underground, qui a permis de commencer à comprendre comment suivre un public, et réussir à tenir cinq heures de set.

Comment s’est passé ton retour à Genève ?

J’ai commencé à mixer à la Gravière en 2012 lors du Mapping Festival, puis dès 2013 je jouais régulièrement au Zoo. À ce moment-là, je jouais une techno indus’ assez rapide (pour l’époque), à 135/140BPM. C’était assez différent de la techno du moment à Genève : trop violent, je ne faisais que des closings ! Heureusement, on m’a aussi donné la chance de faire le warm up de différents artistes, comme Paula Temple, Regis, Karenn, Ansome. Cela m’a appris à m’adapter et donner le maximum pour que l’artiste principal se sente à l’aise en arrivant. C’est un super exercice de garder son style tout en l’ajustant pour l’artiste d’après.

Mais tu as aussi développé des soirées sur Genève…

Oui, c’est avec Nemelka que nous avons organisé les Wed’Techno pendant cinq ans sur Genève. C’était une super période mais qui demandait beaucoup d’investissement, je me suis un peu retiré depuis un an… pour mieux revenir ! C’est un plaisir de continuer de mixer et collaborer avec des lieux ou des projets culturels. Énorme big up à tous les collectifs qui se donnent à fond pour continuer d’organiser des raves et soirées dans des lieux atypiques, c’est une chance à Genève d’avoir une offre aussi grande !

D’ailleurs comment tu définirais ton style ?

De la techno, au sens large du terme, avec beaucoup de mélange : acid house, breakbit, electro, rave/90s, indus’… Ça dépend aussi beaucoup d’où je joue et de la réaction du public !

Plutôt production ou mix ?

Ça va faire bientôt deux ans que j’ai arrêté le studio, mais je me réjouis de faire une track pour la VA du label Brainwaves, autour d’une cinquantaine d’artistes locaux. En janvier, le programmateur du Zoo m’a invité a faire un live à une soirée CRASS. Soirées fortement conseillées, une ambiance un peu Cave 12 mais plus dansante, un jeudi par mois au Zoo !!

Qu’est-ce que tu penses de la scène genevoise ?

Je trouve l’offre et la diversité proposées assez incroyables. Headliners, super artistes locaux (et il y en a un paquet), programmations plus pointues dans certains clubs… Il y a plein de labels, de collectifs et de talents locaux qui sont programmés. L’offre culturelle autour de la musique électronique est énorme comparée à la population du canton… et tant mieux !

Parle-nous de ton mix, qu’est-ce que tu as voulu dire avec cet EPIC OPUS ?

C’est un extrait de mon set en warm up avant Rrose au Motel Campo le 5 octobre dernier. J’ai essayé de m’inspirer du style de Sandwell district et des excellents sets que j’ai pu écouter au Paral.lel festival (festival de techno ayant lieu en Espagne) en août 2019.

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