[EPIC OPUS Nº20] Through The Madness by NOMAAD

On ne le répètera jamais assez : les festivals et les soirées nous manquent. Alors on te propose à nouveau un mix très, très, très dansant pour ce mois-ci. Notre rubrique de mix mensuel EPIC OPUS met à l’honneur le DJ genevois NOMAAD qui nous avait tapé dans l’oreille lors du concours du mois de novembre dernier. Nous lui avons demandé de nous concocter un set festif. Sors tes plus belles lunettes de soleil et écoute son mix à fond !

Cagoulé en toute circonstance, le DJ genevois propose un set au style bass house. L’originaire de Genève s’est prêté au jeu des questions-réponses afin d’en apprendre un peu plus sur son personnage mystérieux…

Comment est né le projet NOMAAD, et qui se cache derrière celui-ci ? Pourquoi ce nom NOMAAD ?

Le projet est né parce que je voulais créer sans que l’on essaye de me mettre dans une case. Du coup l’idée de passer de l’influence d’un genre à l’autre m’a plu. Je veux pouvoir faire la musique que je veux, en étant libre dans le processus de création. En cachant mon visage, je laisse volontairement une part de mystère parce que tout le monde peut être NOMAAD. C’est comme ça que le nom est sorti, avec les deux A.

Comment et quand as-tu commencé à mixer ? Pourquoi avoir eu envie de te lancer ?

J’écoute une tonne de musique depuis petit et j’ai toujours cherché à découvrir des nouveaux sons, de nouveaux artistes et styles. À l’époque, pour rassasier mon appétit je plongeais dans les profondeurs de SoundCloud à la recherche de nouvelles pépites. L’envie de partager et de mixer toutes ces tracks est venue assez naturellement. Un jour, un ami DJ m’a appris à utiliser un controller, j’ai tout de suite croché et depuis je n’ai plus arrêté.

Tes influences musicales ? 

J’ai beaucoup voyagé, ce qui m’a permis de découvrir plein de styles de musique différents. En plus mon père qui est musicien écoutait ÉNORMÉMENT de musique à la maison et de tous les genres. C’est pour ça qu’en grandissant je ne me suis jamais limité à écouter un seul style, mais si je devais n’en choisir qu’un seul, je dirais le hip-hop.

Comment définirais-tu ton style ?

Ce n’est pas une question facile, j’aime mélanger les genre et les ambiances et en faire quelque chose de nouveau pour danser. Que ce soit de la techno ou de la house, je vais mixer cela avec de la musique orientale, d’Amérique latine ou d’Afrique. Du moment que je vibe, je sais que ça pourrait plaire.

Tu produis ?

Quand j’ai commencé à produire je faisais des instrus mais c’était vraiment les débuts. C’est plus tard que j’ai commencé à investir plus de temps dans la production et à expérimenter d’autres styles. Dans mon dernier morceau, un son plutôt house, j’ai utilisé un sample d’une petite guitare d’Iran. Après quelques effets, cet instrument apporte de la fraicheur, de l’exotisme et fait voyager.

La scène électronique romande, comment tu la trouves ? Et comment tu t’y sens intégré ?

C’est assez récent que j’essaye de m’y intégrer, j’ai passé beaucoup de temps au studio afin de progresser avant d’essayer de me faire une place. Ça demande du travail en plus de la musique parce que il y a un très bon niveau en Romandie et c’est une scène grandissante et variée. En 2020 j’ai rencontré beaucoup de nouveaux artistes romands qui avaient tous des styles différents.

Ta plateforme de streaming de prédilection pour écouter, poster ? Pourquoi ?

Pour écouter, Spotify, l’algorithme de la plateforme me connaît bien maintenant et me propose des sons intéressants. J’utilise souvent le système des playlists et des radios pour découvrir de nouveaux sons. Et pour poster SoundCloud parce que c’est facile de tenir son profil à jour et la communauté y est exigeante.

Ton mix EPIC OPUS, il raconte quoi ?

Durant mon mix j’ai voulu créer une vibe qui rappelle à celles et ceux qui l’écoutent une ambiance de soirée ou de festival qui nous manque à toutes et tous aujourd’hui. Après, derrière cette atmosphère très festive, il y a aussi un message dans avec beaucoup d’interprétations différentes. C’est une source d’inspiration supplémentaire. 

Quels sont tes projets en 2021 ?

En ce moment je travaille sur un nouveau morceau et en parallèle je bosse aussi sur un remix. J’ai des collaborations avec des artistes locaux et internationaux pour un nouveau projet qu’on espère sortir cette année. J’ai hâte de vous partager tout ça !

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