[EPIC OPUS N°13] Minimix n°1 par z-aphyr

Chaque mois, EPIC te propose la crème des dj.ette.s romand.e.s avec un mix épique de 30 minutes. C’est l’occasion de découvrir un univers, des styles musicaux, d’obtenir des conseils mix, et surtout de danser chez toi ou ailleurs en streamant notre compte SoundCloud ! Pour ce mois de juin, z-aphyr nous a ouvert les portes de son confinement créatif avec des sonorités électros et délicieuses ! À tes oreilles !

EPIC-Magazine

z-aphyr s’est prêtée au jeu du questions-réponses… les voici !

1- Peux-tu te présenter ? Qui se cache derrière z-aphyr et pourquoi ce pseudonyme ?

Je m’appelle Ana et j’ai 25 ans. Je suis d’origine roumaine et suisse, et j’ai vécu à Genève quasiment toute ma vie. Je suis partie faire des études en photographie et film à l’uni à Londres, et ça fait maintenant à peu près trois ans que je suis de nouveau établie à Genève. 

Je voudrais bien avoir une histoire cool pour comment j’ai trouvé ce pseudonyme, mais en réalité il me semble que j’ai trouvé ce nom car la pierre “porte-bonheur” du sagittaire (mon signe) est le saphir et il y a à peu près 5 ans, j’ai créé ma page SoundCloud sous ce nom. 

2- Comment as-tu commencé à mixer ? Et pourquoi le mix en particulier ?

Quand je suis revenue à Genève en 2017, j’ai rencontré des gens qui par la suite sont devenus de très bon potes, et deux d’entre eux (Faune et Mira Leefa) mixaient beaucoup lors des soirées amicales et j’ai commencé de plus en plus à les observer mixer. J’ai passé beaucoup de temps à regarder et à apprendre avec les yeux les différentes manoeuvres sur la table de mix avant de réellement essayer. Il y a à peu près 6 mois, j’ai acheté ma première table de mix et j’ai commencé à m’amuser ! 

J’ai adoré l’idée de pouvoir associer plusieurs chansons, de faire des transitions et de trouver le rythme. Après ne pas avoir fait de musique pendant presque dix ans, le mix était une manière amusante de re-rentrer dans ce monde. Aujourd’hui, je suis plus critique avec la musique car je recommence à prêter attention aux instruments utilisés, aux différentes compositions, etc..  

3- Ton rapport à la musique, si tu devais nous l’expliquer ?

J’ai passé une bonne partie de ma vie (presque 15 ans) sur la glace, en tant que patineuse artistique, donc dès un jeune âge, j’ai toujours patiné et interprété mes chorégraphies avec de la musique. D’autre part, j’associe énormément mes émotions à la musique, ce qui me rend sensible et réceptive à ce que j’écoute. 

4- Si tu pouvais nous décrire ce que tu ressens quand tu mixes, comment le ferais-tu ?

C’est bizarre. J’ai grandi dans un environnement compétitif, où j’ai pris l’habitude d’être extrêmement critique envers moi même. Dans un vortex de “je suis pas assez ci, ça, … “ qui m’a empêché d’essayer pleins de choses à cause de ma peur d’échouer. Quand j’ai commencé à mixer, je n’ai plus ressenti cette pression de devoir le faire, ou même de penser où ça va me mener, je l’ai fait par plaisir. C’est un moment où tu te perds complètement dans la musique, tu crées ton propre univers, c’est génial ! 

5- Tes influences musicales ou inspirations ? Quels styles musicaux tu apprécies et/ou tu mixes.

C’est dur de ne citer qu’une influence. Je suis de manière générale quelqu’un de très influençable musicalement parlant. J’écoute absolument de tout, du classique au rock, au pop, à l’électro, techno, etc.., je suis très versatile. Cependant, j’ai un penchant pour tout ce qui est musiques venues d’ailleurs, musiques orientales, et la musique roumaine. 

J’ai récemment décrit mon style de mix comme étant de la house solaire. Mais j’adore également la downtempo, et généralement j’aime bien faire un mix des deux. Commencer par quelque chose de plus lent, et finir par quelque chose de plus énergique et vice versa. 

6- Un DJ set, ça se construit comment ? Comment tu t’y prends pour sélectionner tes sons ou tout simplement les trouver ?

Généralement, j’y vais à taton. Quand je recherche de nouveaux sons, qui pour l’instant se fait à travers SoundCloud, je m’imagine déjà comment les associer à d’autre morceaux que j’ai. Après, quand je me mets à mixer, j’essaye jusqu’à ce que les transitions d’une chanson à une autre me convienne. 

Quand je recherche de la musique, je n’essaie jamais de trouver des sons dans un style particulier, j’explore un peu tout et je me laisse guider par mes oreilles et ce que la chanson me fait ressentir !

7- En parallèle de ton activité de djette, que fais-tu ?

Je suis actuellement en train de faire mon Master en sociologie à l’Université de Genève et je fais également partie d’un Collectif de scénographie nommé CERES. On est actuellement en plein montage pour un super projet mandaté par la Ville de Meyrin, au Jardin Alpin ! (dès le 13 juin, si jamais !)

8- Ton mix EPIC OPUS, il raconte quoi ?

J’ai essayé de faire une espèce de chronologie de comment le confinement/déconfinement dans ma sphère privée s’est passé. Le set est composé de sons joyeux, d’autre plus nostalgiques, plus tristes, etc. J’ai touché un peu à tout le spectre des émotions. 

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