EPIC OPUS, c’est la rubrique qui te présente les dj émergent·e·s les plus talentueux·ses de la Suisse romande ! À travers un mix de 30 minutes, plonge dans leur univers musical, et découvres-en plus sur leur profil d’artiste grâce à notre interview question-réponse. En ce mois de mars qui nous rappelle que nous vivons déjà un an sans fête, 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐞𝐫𝐢𝐞 𝐧𝐨𝐢𝐫𝐞 nous offre un mix qui ravive la flamme du/de la fêtard·e qui someille en vous.
Raconte-nous l’histoire du projet 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐞𝐫𝐢𝐞 𝐧𝐨𝐢𝐫𝐞, comment est-il né ? Quand ? Où ? Qui se cache derrière…
𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐞𝐫𝐢𝐞 𝐧𝐨𝐢𝐫𝐞 : C’est l’addition de ma personnalité et mes attractions poussées à l’extrême, j’aime l’étrange et le noir, j’aime la musique et la fête.
Basée à Genève, je produis et mix depuis plusieurs mois, j’ai commencé en publiant une track en août dernier et depuis je ne me suis plus jamais arrêtée.
Comment as-tu commencé à mixer ? Pourquoi ? Quel est ton rapport à la musique en général puis au mix ?
J’ai toujours été dans la culture musicale que ce soit par mon implication dans divers collectifs musicaux dès mon très jeune âge ou pour des projets personnels.
Désormais, je vis dans le son, il ne passe plus une heure sans que j’écoute un track, très vite mes semaines se sont retrouvées rythmées par la production et le mix.
Quelles sont tes influences ?
Plus jeune, j’écoutais beaucoup de riddim. Puis j’ai découvert la production de base dans le rap français, inspirée par des producteurs tels que Flem ou encore Dioscures pour qui j’ai une grande estime.
Dès lors, mes goûts sont devenus plus éclectiques dans le mix puis j’ai été happée par la techno et très rapidement ça s’est précisé dans l’indus. La musique en 2021 est riche, je respecte beaucoup cela.
Quel personnage musical essayes-tu de développer ? Portes-tu toujours une cagoule ?
Pour être honnête, j’ai commencé la musique par passion et j’ai absolument envie d’être considérée pour ça. Je ne veux pas jouer de mon physique ou de mon genre pour promouvoir ce que mes émotions transmettent parce que le but c’est d’attirer l’oreille et non pas l’œil.
Concernant la cagoule, je ne vais pas me cacher, mais je ne vais sûrement pas chercher à me montrer, du moins sur un aspect physique direct de la chose. C’est un accessoire que je porte de temps en temps et étant timide cela m’a beaucoup aidée à affronter la foule lors de mes premiers mix. Et puis ça me fait toujours sourire quand dans mes échanges par mail on me prenne pour un gars !
Quels sont tes projets ?
Je vais travailler avec de chics artistes de milieux différents dans les semaines à venir pour pondre un bel oeuf, quelques belles releases, des podcasts et un SUPER projet en collaboration avec des personnes passionnées par la techno culture, nommé “INFAMOUS LLC” qui vient d’ailleurs tout juste de sortir une première Various Artist.
Un concept label hard/fast bpm entre Genève et Milan en collaboration avec des artistes basées en Europe et locaux ! Dans le but de créer un grand réseau d’artistes à travers différents pays en cette période de rencontres compliquée, afin de pouvoir ensemble préparer de chouettes évènements pour la fin de cette pandémie.
Ton mix pour EPIC il raconte quoi ?
Il raconte à quel point la fête me manque, il raconte comment la foule aussi me manque, mais surtout il envoie plein de love et pas mal de punch, à déguster le matin avec son jus d’orange.
La scène électronique suisse, qu’en penses-tu et que prévois-tu à ce niveau-là ? Penses-tu qu’il soit mieux de partir à l’étranger ?
On est pas mal gâtés ! Il faut se le dire, les Suisses sont très très chauds en production. Sans parler des line-up de soirées, qui sont généralement assez gourmandes.
En effet, je pense qu’il est important de créer des connexions extra-nation et de toujours chercher à apprendre des personnes qui nous entourent, le voyage amène d’autres horizons.
Je suis super confiante quant à certains échos que j’ai eu, pas mal de choses se préparent pour l’après-Covid, je pense que ça va être assez exceptionnel et je ne peux que m’en réjouir !