Samedi matin 11 heures à La Reliure, nous rencontrons Kevin, membre fondateur de l’association du centre d’expression numérique et corporel et de La Reliure, organisatrice du festival.
En pleine préparation de l’évènement à venir, il nous accorde du temps pour répondre à nos questions.
Depuis 2012, le DAF s’impose comme un événement à part entière. Indéfinissable, pluridisciplinaire, il s’affranchit des étiquettes qu’on essaierait de lui coller.
La singularité du festival repose avant tout sur sa programmation. Ici, on est bien loin de la décision d’une seule personne. Les appels à projets sont publiés sur les réseaux sociaux et les nombreux dossiers reçus sont sélectionnés collectivement, Kevin nous raconte : « on est une dizaine de personnes à se retrouver autour d’une table et à échanger autour des dossiers. Cette année, nous avons reçu plus de 200 propositions, 100 ont été retenues afin de créer 3 catégories : sons, corps et expos. Le critère principal de sélection se fait en fonction de la faisabilité du projet. On est restreint en matière de budget, et les artistes viennent pour la grande majorité bénévolement. »
Pour cette sixième édition, les fidèles du DAF auront le plaisir de retrouver quelques formules gagnantes : la scène plat du jour proposera des repas cuisinés chaque jour par un collectif différent. Au menu, tartines paysannes avec du bon, du beau, du bugey, des soupes à paillettes avec pachincook, balou et ses désormais mythiques galettes bretonnes et bien d’autres encore. L’espace child out, sorte de crèche autogérée, permettra aux enfants accompagnés de profiter d’une programmation personnalisée et enfin, la DAF TIVI exportera le festival hors de ses murs.
Les nouveautés se font elles aussi nombreuses, forte d’une dynamique collective, l’architecture du quartier sera le témoin d’installations diverses : depuis la reliure, une passerelle fera la jonction des quartiers de Saint-Jean et des Charmilles. Cette année, le DAF s’étend au-delà des murs de la Reliure et vient colorer le quartier de Saint-Jean avec deux installations artistiques et architecturales s’insérant dans l’espace public pour créer un véritable lien social et urbanistique. L’une conçue et construite spécialement pour l’occasion en collaboration avec l’architecte Mounir Ayoub, l’autre, un dôme géodésique créant un espace paysager et organique dans la ville. Il sera l’hôte de conférences et de petites performances.
Pour la première fois, le DAF s’essaie à la teuf de journée, le « tapage diurne » aura lieu de 15h à 00h, un beau moyen de clôturer ce festival qui s’annonce comme chaque année, riche en découvertes.
Du mercredi 21 au dimanche 25 mars au 45, rue de Saint-Jean
18h à 00h00 en semaine.
15h à 00h00 le week-end
L’entrée est à prix libre !
L’évènement Facebook ici.