Animatou, 13e édition !

Thomas Perrodin

La 13e édition du festival du film d’animation Animatou débute ce vendredi 5 octobre. Des compétitions, des conférences mais surtout des films internationaux sur le film d’animation. EPIC vous en dit plus, et vous partage ses coups de cœur.

Pour cette nouvelle année, le festival voit les choses en grand avec plus de 100 propositions de films venus d’ici et d’ailleurs. La Suisse est le pays d’honneur de cette 13e édition, avec le Cervin fièrement représenté sur l’affiche, signée par Thomas Perrodin. Une affiche pop, colorée à l’image de ce festival qui titille l’imaginaire des spectateurs.

Mais à qui s’adresse ce festival ? Parce que oui, quand on entend « film d’animation » on se dit qu’en tant qu’adulte, on n’est pas vraiment la cible de ce genre d’événement. Bien au contraire ! Des problématiques actuelles et sociétales sont abordées dans plus d’une centaine de films tout public à découvrir notamment au musée d’ethnographie de Genève. Quatre compétitions auront aussi lieu durant cette semaine de festival : une compétition internationale, internationale jeune public, internationale labo, internationale Doc’Anim et une compétition suisse. L’occasion de découvrir une variété de films adressée à toutes et tous, et d’en apprendre plus sur le monde du film d’animation. Différents lieux comme le Spoutnik ou le Bateau-Lavoir accueilleront aussi les festivaliers pour boire un verre et festoyer.

“Tout ce qui peut s’imaginer est réel” disait le grand Pablo Picasso, alors on se laisse transporter par des films poétiques, parfois durs mais qui appellent toujours à l’imaginaire et à la réflexion !

EPIC vous propose une petite sélection, pour les tous petits comme les plus grands :

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine par Louise Chevrier (France, 2017)

Diffusé dans le cadre du Programme Pistache le 6 octobre, ce court métrage de plus de cinq minutes se demande, “Quelle est la pire chose qui puisse arriver dans un magasin de porcelaine ?”.

Animatou au café Remor

Neufs courts métrages pour tout public seront diffusés dans l’un des cafés le plus mythiques de Genève. Le jeudi 11 octobre, à l’heure de l’apéro, des courts métrages décalés et décapants seront à déguster, dès 18:30 !

La mort, Père & Fils par Denis Walgenwith et Vincent Paronnaud (France, 2017)

Diffusé dans le cadre de la compétition internationale jeune public, La mort, Père & Fils nous raconte l’histoire du fils de la Mort qui ne veut pas reprendre l’affaire familiale. Son rêve ? devenir un ange gardien ! Drôle et inatendu, ce court métrage, dans la même veine que les noces funèbres de Tim Burton, est à savourer le samedi 6 octobre, à 16h !

Intimity Elodie Dermange (Suisse, 2017)

On ne vous en dévoilera pas trop sur ce court métrage, mais il est à voir, absolument ! On entre dans l’intimité d’une femme qui se dévoile, à travers ses doutes et ses complexes. Une approche sensible de l’acceptation de soi, dont EPIC vous parlera tout prochainement.

Sexe faible de Nicolas Jacquet (France, 2017)

Interdit au moins de 18 ans, ce moyen métrage traite la question du sexe dans une esthétique atypique. Inspiré par l’affaire Fritz (où une femme avait été séquestrée pendant 24 ans dans une cave), Nicolas Jacquet souhaitait traiter la question du corps féminin, exploité, privé de liberté. Un film sur l’autorité, la soumission, à voir aussi samedi six octobre, au Spoutnik !

Animatou : du 5 au 13 octobre 2018.

Programme complet : animatou.com/

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