LES VEILLES EXPOSENT!

© Jerson Diasonama

Fondé en 2017, le collectif LES VEILLES composé de jeunes réalisateurs·trices et photographes talentueux·ses a le plaisir de vous inviter à leur première exposition qui aura lieu du 20 au 23 juin à l’Almacén. EPIC-Magazine est partie à la rencontre des fondateurs et de deux photographes pour parler de cette belle collaboration.

Naissance du collectif

Au coeur de sa création se trouve deux jeunes talents: Quentin Pellier et Jerson Diasonama. L’un réalisateur indépendant depuis 2015, ayant comme philosophie de vie le désir de mettre en avant le talent des autres. L’autre danseur, photographe et directeur artistique, avec pour ambition de créer des images sensibles et authentiques. Leur rencontre se transforme en une amitié sincère et les amènent à vouloir collaborer ensemble sur plusieurs projets. “LES VEILLES était la suite évidente de notre parcours. Le nom est un jeu de mot avec l’éveil. C’est au pluriel parce que ça renvoie à toutes les personnes qui perçoivent les choses différemment, qui sont constamment connectées et éveillées”, nous explique Quentin.

LE REGARD DES NÔTRES: l’être humain dans toute sa beauté

D’une simple discussion autour de projets futurs entre Jerson et Dylan Taher, jeune photographe amateur, naît l’idée d’une “exposition sauvage”. Les deux amis souhaitaient mettre leur projets respectifs à l’honneur. Puis, très vite, l’envie de rassembler d’autres artistes autour d’un même thème les poussent à lancer ce projet d’exposition. Le regard des nôtres devient alors un projet commun, une collaboration mettant en avant l’être humain dans toute sa beauté. “Le titre est comme un reflet”, nous confie Jerson,” l’idée c’est de porter un regard sur le monde, d’illustrer la vie et parler des expériences de chacun·e à travers des images sensibles. C’est aussi une réflexion sur comment on perçoit les gens et comment ils nous perçoivent en retour.”

© Charlotte Lizandra Matacune

Pour Charlotte Lizandra Matacune, photographe mais surtout amatrice de choses sensibles, c’est l’envie de “mettre un accent sur les choses du quotidien dont on ne prête pas forcément attention mais qui nous parlent et nous touchent”, qui rend son approche différente. Depuis son plus jeune âge, elle se considère comme une collectionneuse de souvenirs. Son père ayant toujours un appareil photo ou une caméra sur lui, elle découvre un intérêt pour la photographie et commence à prendre des photos sur le vif. En 2016, c’est le déclic lorsqu’elle part à Cape Town. Elle rencontre des gangs avec qui elle se lie d’amitié et commence à prendre des portraits de personnes atypiques. “La notion du partage et le besoin de rencontrer les gens sont ce qui motive ma démarche” nous explique-t-elle.

© Dylan Taher

Quant à Dylan, c’est le désir de changer les stéréotypes et l’image du quartier où il a grandi qui le pousse à commencer la photo. “C’est partie d’une envie de montrer la beauté des gens qui habitent aux Palettes. Suite aux articles qu’il y a avait dans les journaux, je me suis engagé à vouloir montrer une autre image.” Sa volonté de changer les choses va d’ailleurs le conduire à réaliser un documentaire qu’il intitule “Derrière mes bâtiments”.

Le regard des nôtres, un projet touchant et authentique ayant pour but de créer une nouvelle vibe, rassembler les gens et élargir une communauté dans une ambiance familiale.

Lien de l’événement: Un documentaire réalisé par le collectif intitulé Dona Matacuane sera projeté à 19h00.

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