Genève dévisagée

Un exemple de panneau d'affichage pour l'exposition "Genève, sa gueule"

Depuis quelques mois maintenant, de bien particulières photos occupent les panneaux d’affichage publics genevois, d’habitude remplis de slogans politiques. En noir et blanc, on y observe des portraits de jeunes, de moins jeunes, de couples, de meilleures amies, des visages sérieux, des sourires éclatants ou des pleurs de bébés. « Si j’étais Maire de Genève, je construirais une tyrolienne entre les Pâquis et les Eaux-Vives » : toutes les images contiennent une citation dans la légende.

Ces portraits font partie de l’exposition « Genève, sa gueule », organisée par la Ville de Genève, qui a pour objectif de reconnaître « la diversité de la population » genevoise. A ce jour, près de 840 personnes se sont fait tirer le portrait, et d’autres séances prises de vues sont prévues entre le 16 et le 20 mars. Ce projet met en avant les différentes cultures, langues et opinions faisant de Genève la ville si cosmopolite que nous connaissons. On y découvre les lieux d’origine, la date d’arrivée à Genève, la date de naissance et la nationalité des participants. On dénombre (en exagérant à peine) presque autant de nationalité que de visages ! Illustration de la riche diversité culturelle genevoise, ce projet permet d’offrir un regard singulier sur les habitants de Genève, peu importe leurs origines, toutes les personnes photographiées ont comme caractéristique commune d’appartenir à Genève. « Genève, sa gueule » c’est toi, c’est moi, c’est nous tous, et c’est du 17 au 20 mars de 12h à 19h au Forum Faubourg (ou Salle du Faubourg) ainsi qu’un peu partout dans la ville. Ouvrez l’œil, vous reconnaitrez sûrement un/e proche ou un/e ami/e sur ces photos !

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