Les 3 et 4 août, l’AjAFEST va résonner dans la Commune d’Anières ! Pour sa première édition, le festival ne fait pas les choses à moitié : deux scènes, 25 groupes, food trucks et boissons, le tout en plein air dans la campagne genevoise. Damien Jaudouin et Luc Schaller, deux des membres du comité d’organisation, nous en disent un peu plus…
Comment est venue l’idée de lancer ce festival ?
Le festival est issu du partenariat entre deux associations. L’Association des Jeunes Anièrois et le collectif ballad, dont nous faisons partie les deux. L’impulsion vient plus de leur association, car cela faisait un an qu’ils étaient sur le projet mais sans vraiment avoir concrétisé le truc. En novembre déjà, ils avaient commencé les discussions avec la mairie d’Anières et étudié la faisabilité du projet. Notre association ballad s’occupe plus de la programmation, de l’aménagement du site ou de la communication. Au final, cela a donné une synergie très positive et une bonne entente entre nos deux assoc.
D’un point de vue pratique, comment va se dérouler le festival ?
C’est un festival plein air, sur deux jours, vendredi 3 août de 17h à 02h et samedi 4 août de 15h à 02h, à Anières dans un grand champ entre la Poste et l’Hospice. Nous avons deux scènes, une grande et une petite, il y aura des food trucks, à boire, de la musique, du street art, de la sculpture, bref, c’est un projet ambitieux pour une première édition ! Et pour la fin de soirée, il y aura des navettes qui iront en direction du centre ville (Rive), de Sous-Moulin et de Moillesulaz.
Et quel est plus précisément le programme ?
Il y a deux dimensions artistiques dans ce festival : une musicale et une visuelle. Pour le côté artistique, il y aura une sculpteuse et plusieurs artistes de street art qui viendront faire des fresques, du live graph et qui repeindront même une voiture ! Côté musique, on a deux têtes d’affiche : Aya Waska, en ragga hip-hop, et Kacem Wapalek, un rappeur lyonnais. Le reste des artistes vient, à une exception, de Suisse romande. Il y a 25 groupes en deux jours, du dub, de la house techno, du hip-hip et du punk.
Présentez-nous un peu l’équipe derrière ce festival.
Le Comité d’organisation est composé d’une quinzaine de personnes. Comme dit auparavant, l’AjAFEST est organisé par l’Association des Jeunes Anièrois, dont Amaury Grelly est le président, et le collectif ballad, dont nous sommes président et vice-président. Avec ballad, on est dans l’évènementiel, on organise des soirées en campagne environ une fois chaque deux mois.
Est-ce qu’il y a du monde qui est prêt à se déplacer à la campagne pour aller en soirée ?
Il y a un énorme potentiel ici à la campagne, avec beaucoup de champs et d’espaces à exploiter ! Vu que c’est un peu une région délaissée, on veut faire bouger les choses, en organisant des soirées la plupart du temps en extérieur, pas chères et avec des prix libres. Lors de nos soirées, beaucoup de personnes viennent depuis la ville jusqu’à la campagne, donc oui, il y a plein de gens qui sont motivés !
Et vous, vous sortez plutôt en ville ou en campagne ?
Déjà, il faut savoir qu’on habite à Presinge, très loin du centre ville. Tu sais que tu as deux bus pour rentrer la nuit et que même en vélo ça peut être dangereux quand tu roules sur une route limitée à 80 km/h et qui n’a pas de lumières. Le truc c’est que même vers chez nous, il n’y a pas de bars, donc oui, on sort souvent en ville. Par contre, dès que c’est proche de chez nous, on y va, comme par exemple quand il y a une Vogue ou une fête organisée par les jeunes d’une commune. En gros, on est un peu les « citadins de la campagne » : pour les gens de Presinge, on est citadins, et pour nos potes qui habitent en ville, on est des campagnards.
Et pour la suite, est-ce que vous êtes déjà à penser à la deuxième édition de l’AjAFEST ?
Oui, on y songe. Tout dépendra des retombées financières de la première édition. En tout cas, nous sommes motivés !
L’AjAFEST – (lien sur Facebook et sur la Décadanse)
Vendredi 3 août de 17h à 02h et samedi 4 de 15h à 02h.
Sur la parcelle « Les Mouilles », parking gratuit, accès par le Chemin des Échards.
Prix : 16 CHF sur place / 13 CHF en préloc / 22 CHF pour le pass deux jours