[EPIC ESKIS N°4] Petit-Goupil

Comme tous les derniers vendredis du mois, EPIC donne carte blanche à un·e artiste visuel·le romand·e. Le quatrième EPIC ESKIS est signé Petit-Goupil ! L’illustratrice genevoise nous fait entrer dans son univers coloré en répondant à quelques questions.

Qui est derrière Petit-Goupil et quel est ton parcours ?

Béatrice Herzig, illustratrice bédéiste. Après avoir terminé les Art Appliqués dans la feu section BD illustration en 2013, je me suis lancée en freelance. Je réalise divers projets autour de l’illustration et, récemment, je me suis mise sérieusement à des BD que je compte envoyer à des éditeur·trice·s. Je n’avais pas le bagage, ni la maturité nécessaire, à la sortie de l’école. Là, je me sens prête !

Pourquoi ce nom ?

Bonne question ! Il est un peu venu tout seul pendant la dernière année des Art Appliqués et je l’ai gardé : il correspond bien à mon univers. Il y a à la fois la malice du renard – l’humour joue un grand rôle dans mon travail –, l’animal en tant que tel – parce que j’adore la nature – et le côté mignon.

Comment dessines-tu d’habitude, quelle est ta technique de prédilection ?

Je travaille surtout en tradi comme on dit dans le jargon mais il m’arrive aussi d’utiliser assez souvent le digital. Je dirais que ma technique de prédilection varie suivant les moments. En ce moment, c’est feutres Copic (des stylos à l’alcool japonais) et crayons de couleur.

Comment as-tu procédé pour cette carte blanche ?

Comme d’habitude : j’ai fait quelque croquis jusqu’à avoir quelque chose qui me plaise et je me suis lancée. 

Qu’est-ce qu’elle représente, quelle interprétation en donnerais-tu ?

J’avais simplement envie de me faire plaisir avec une petite illustration mignonne comme j’aime en faire parfois. Je suis une grande amatrice de café et, en ce moment, j’en bois beaucoup, alors ce thème m’est venu.

Tu travailles sur quoi en ce moment, quels sont tes projets ?

J’ai deux projets de BD ; notamment un dont je poste des extrait sur mon compte Instagram et qui s’intitule Marsalie la sirène. C’est donc une sirène qui rêve d’avoir un humain de compagnie, mais à chaque fois qu’elle en capture un, il meurt. Elle apprend peu à peu à les apprivoiser grâce à sa soeur jumelle (qui elle les mange comme une bonne sirène bien éduquée).

Pour retrouver le travail de Petit-Goupil, rendez-vous sur Instagram !

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