Cécile Kaiflyn, née à Genève en 1988, a suivi un cursus en design industriel spécialisé dans la mode à la HEAD. Une fois diplômée et après avoir travaillé dans ce domaine, elle prend conscience que ce n’est pas le moyen d’expression qui lui convient. Elle reprend le dessin et la peinture et décide finalement en 2016 de partir en Chine afin d’en apprendre davantage sur l’art chinois.
Le portrait qui suit dessine les soubassements de son processus créatif. Inspirée par la philosophie de l’art chinois qu’elle nous présente au cours de l’entretien, Cécile nous a aussi partagé ses autres inspirations qui se composent essentiellement de deux artistes du mouvement de l’abstraction lyrique. D’une part, elle s’est intéressée aux travaux de Pierre Soulages, connu pour son travail avec le noir et la lumière ; elle apprécie notamment son rapport aux matériaux et à la trace du geste qui l’accompagne. Et puis, elle affectionne également le travail de Hans Hartung, dont elle retient la gestuelle, l’énergie et l’élan qui fait de ses outils un prolongement de son corps.
À travers les arts plastiques, Cécile cherche à mêler matière, forme et mouvement et choisit délibérément de rester dans des couleurs primaires pour garantir la mise en valeur des contrastes. Ses projets futurs se concentrent principalement sur l’envie de s’adonner à de nouveaux supports ; elle veut “expérimenter ses acryliques à travers la sculpture en sortant la matière du cadre”. Et puis, elle aimerait aussi créer des installations pour jouer de nos perceptions et nous laisser entrevoir différemment l’espace. Enfin, Cécile occupe aussi la place de cheffe de projet pour la plus grande oeuvre collective de Suisse : Urban Art Vélodrome. Le projet consiste à réunir 35 artistes suisses et internationaux pour réaliser une oeuvre collective de 2500m2 sur le stade de Frontenex.
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