DeWolph de SuperWak Clique: le phénomène british de la scène genevoise !

Il ne passe pas inaperçu : vous avez surement déjà vu DeWolph dans un clip de la SuperWak Clique ou entendu son premier EP sous Colors Records, Hours, sorti en décembre dernier. D’origine britannique, ce n’est que récemment que le jeune artiste, qui fait du rap depuis ses 13 ans, prend au sérieux son personnage musical et l’appelle DeWolph, une référence à une plaisanterie d’enfance avec son frère. Car son attachement à la musique, il le doit en partie à ses trois grands frères eux aussi musiciens mais pas rappeurs : « ils sont guitariste, batteur et compositeur, plutôt dans le style indie-rock. Cet attachement à la musique on le tient de ce qu’écoutaient nos parents… », nous confie le jeune rappeur.

C’est en 2001, avec Summertime de Will Smith que DeWolph commence à s’intéresser au hip-hop et adopte très vite Tupac comme source de référence. « Quand on me demande Tupac ou Biggie, la réponse est assez évidente… pour moi c’était le meilleur, à la fois pour son côté bad boy et intellectuel ! » Ce qui fascine le jeune garçon dans le hip hop, c’est le style et l’authenticité. Comme autres influences DeWolph cite 50 Cent ou Kanye West en mettant l’accent sur l’influence du rap new yorkais des années 2 000, malgré la consonance très british de son rap. Ne se considérant pas comme un artiste grime, il reconnait cependant la présence incontestable des pointures Section Boys, Skepta ou Stormzy dans ses références, l’inspirant pour son rap anglais basé à Genève.

Mais qui se cache réellement sous ce personnage atypique et impressionnant ? C’est un jeune homme introverti et posé; difficile à croire lorsque l’on voit le personnage extraverti sur scène ainsi que l’aspect combatif de sa diction ! Mais avant tout, DeWolph est un jeune homme qui s’assume complètement, car c’est ça l’esprit SuperWak. « Parfois on me dit que je fais peur, mais en vrai je suis super gentil et calme ! » (rires) Ce qu’il laisse déborder sur scène et à travers ses textes, c’est ce que l’artiste ne s’autorise pas à faire dans la vie de tous les jours. Car DeWolph se définit comme un rappeur de scène et d’attitude qu’il communique à travers une esthétique bien ficelée à travers ses clips.

Ce dernier projet, Hours, en collaboration avec LEX, marque le début comme la fin d’une époque mouvementée dans la vie du rappeur. Un côté sombre qui transparait à travers des textes révélateurs. « C’est mon côté maléfique. Je parle surtout de la street dans ce projet, car ma vie influence ma musique. C’est comme si je racontais une histoire mais au final ce projet me mène à la maturité. » nous confie DeWolph. Hours résonne entre ambiance énergique, puissante et entrainante, avec des bangers aux sonorités traps explosives.

Si DeWolph décide de rester à Genève pour percer dans le domaine du rap, c’est parce qu’il considère SuperWak comme un collectif révolutionnaire, faisant quelque chose de nouveau ici. Ne pas tomber dans la facilitié, c’est ce que DeWolph souhaite, même s’il pourrait profiter de l’ébullition de la scène musicale anglaise pour développer son style. La prise de risque, c’est aussi ça le rap !

DeWolph sera:

le 26.04, Le Romandie, Lausanne

le 28.04, lUsine, Genève

le 03.05 au Terreau, Genève

le 12.05 au Motel Campo, Genève

Pour écouter son album cest:

ici ! sur Deezer

ici ! sur Spotify

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