Nelson Garnier et Brice Sannicolo ont formé le duo Lustic en 2017. Grâce à leur pop électronique entraînante, ils ont dépassé les 300’000 écoutes sur Spotify avec leur titre My Thing écouté dans 177 pays. Qui sont ces deux musiciens prometteurs ? EPIC vous les présente en exclusivité !
Ils ont à peine vingt ans et pourtant, la musique, ça les connaît. Depuis leur enfance, la musique est une évidence pour Nelson et Brice qui forment à eux deux Lustic. « Mon père faisait partie d’un groupe, il jouait au Macumba », se rappelle Nelson. « Mon père lui, a monté le festival Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genevois », complète Brice. Nichés dans un petit village de France voisine aux portes de Genève, les deux amis qui se connaissent depuis l’adolescence se sont mis à bidouiller les logiciels électroniques en plus de la pratique de leurs instruments. Ils ont touché à la batterie ou encore à la guitare, mais ce qui les a passionné dès le départ, c’est la magie et les possibilités infinies de la musique électronique.
Se faire pincer à l’école puis pousser plus loin
« On a vite croché sur les mêmes artistes, comme Flume, What So Not ou Disclosure », raconte Nelson. On est en 2014. La génération SoundCloud révèle les parfaits inconnus capables de sortir des bangers depuis chez eux à l’aide d’un simple ordinateur. La mania des producteurs indépendants est lancée ! Nelson et Brice sont encore à l’école, et rêvent d’apprendre à composer leurs propres titres. « C’est parti d’une application sur notre téléphone, Drum Pad, où on pouvait taper sur des carrés de lumière et faire des sons », explique Brice. Sauf que les téléphones sont interdits dans les couloirs du collège. Alors que les deux passionnés sont enfermés dans les toilettes en train de s’amuser à créer, ils se font démasquer par un surveillant. « On nous a confisqué les téléphones, bien sûr, mais depuis ce jour là on s’est promis de ne plus jamais arrêter ! », poursuit l’un des deux acolytes.
Les deux autodidactes se laissent trois ans pour apprendre à dompter les logiciels comme Ableton. Ils composent chacun de leur côté, distance géographique oblige. Pendant que Brice trifouille les sonorités dans son appartement lyonnais, Nelson fait ses études à Lausanne et lui envoie par mail ses expérimentations. Puis arrive le moment où les deux amis se disent, « et pourquoi on ne se mettrait pas à deux ? » C’est là que Lustic naît, en 2017, « c’est le nom de mon chien mais aussi une expression qui nous a toujours amusés » ponctue Nelson.
De la musique de garage aux plateformes de streaming
Lustic rencontre un succès étonnant lorsqu’on visite son profil sur les plateformes en ligne. À l’image de Spotify ou YouTube, qui comptabilise plus de 20’000 vues pour le dernier single en date du duo, BXL. « On fait tout ça de manière assez spontanée en général », explique Brice, « pour tourner le clip de BXL, comme son nom l’indique, on a fait le déplacement à Bruxelles en moins de 24 heures pour mettre en boîte le tout ».
C’est aussi la notion de homemade qui prédomine chez les deux hyperactifs : de la production au mastering, Brice et Nelson maîtrisent l’entièreté de leur production artistique. Et lorsqu’ils ont besoin de petites mains, ils s’entourent de leur entourage proche. « On fait appel à des chanteuses de notre région pour poser leurs voix sur nos instrus, ou à des amis qui s’y connaissent en audiovisuel pour peaufiner nos vidéos », avance Nelson. Dans le homestudio de ce dernier qu’ils ont aménagé dans le sous-sol de la maison familiale, l’effusion créatrice a aussi pris possession des lieux pendant le confinement. « On en a profité pour faire un album », ajoute tout simplement Brice.
Un nouveau projet pour s’élancer plus loin ?
Lustic sait que sa musique peut plaire, entre une pop estivale et des titres accessibles, les deux producteurs proposent des sonorités sans prétention. « On est pas dans le commercial mais on sait que ça peut passer partout », précise Brice. Les deux artistes espèrent maintenant évoluer plus loin que les réseaux sociaux en proposant un album à l’image de ce qu’ils sont devenus. Maintenant qu’ils possèdent leur style bien propre, les musiciens vont sortir un nouvel album au courant de l’été intitulé Purple. Une ode à une ambiance retro futuriste à l’instar de Kavinsky mais aussi et surtout qui parle de la fuite de la jeunesse pendant l’été. « C’est un peu notre Summertime Sadness à nous, forcément inspiré de la crise sanitaire mais aussi et malgré tout si attendu ».
Avant d’écouter le projet en entier, le deuxième single du projet, To the Moon, sort ce 24 juin, un avant goût des prochains lives qui ont été mis sur pause avec le confinement. « On a remporté un concours organisé par Kadebostany qui nous permettra de faire leur première partie à Annecy ou encore en Russie », se réjouit Brice. La suite ne semble alors réserver que de belles surprises pour ce duo plein d’avenir !
Retrouver Lustic sur Instagram.
Et sur Spotify.