Le GIFF fait Nuits Blanches

Ambiance cosy lors de la précédente édition des Nuits Blanches © Xavier Ripolles Arasa

Le GIFF collabore depuis deux ans avec le Collectif Nocturne, en charge des fameuses soirées Nuits Blanches. Cinq soirées sont proposées durant le festival, mettant à l’honneur divers univers musicaux. Rencontre avec Pierre Collart, un des quatre membres du Collectif Nocturne, en charge de la programmation de ces soirées.

La 25e édition du GIFF débute ce vendredi et voit une seconde collaboration avec le Collectif Nocturne. Habitués aux murs du Terreau, les membres du collectif en sont peu à peu sortis en multipliant les collaborations, comme avec l’Escale ou avec le festival dédié aux écrans et au numérique. « Le GIFF était notre premier vrai mandat en dehors de la salle du Terreau. Ça nous a fait plaisir, mais ça nous a aussi montré que d’autres acteurs.trices culturels.elles genevois.ses trouvaient notre travail légitime», explique Pierre Collart, membre du Collectif Nocturne. « On l’a vu comme une récompense, après deux ans de travail acharné. »

Carte blanche pour le collectif

Cinq soirées sont au programme, mettant à chaque fois un style particulier en avant : Techno, Tropicale, Disco house, Rap et Dancehall enflammeront Pitoëff. Des soirées choisies entièrement par le Collectif Nocturne, qui bénéficie d’une carte blanche. « Ils nous ont fait confiance l’année dernière et ils étaient contents du résultat. On a donc sélectionné des artistes qui changent un peu de ce que l’on voit habituellement au Terreau, tout en mettant en avant des artistes locaux. » La soirée du 2 novembre, axée sur la Techno est un bon exemple des talents locaux et émergents présents lors de ses soirées Nuits blanches : les désormais incontournables Ramin&Reda, Esthebahn, ou la Djette Audrey Danza, présente au Motel le week-end dernier.

La tête d’affiche de ses nuits blanches ? Dee Nasty, souvent qualifié comme un pionner du hip-hop en France. « C’est sûr que la réputation du festival nous aide beaucoup à avoir ce genre d’artiste. On est super content de pouvoir l’accueillir ! », s’enthousiasme Pierre Collart. Les quatre membres en charge de l’évènementiel du Collectif Nocturne souhaitaient apporter de la nouveauté en présentant des artistes pointus et éclectiques, à l’image du GIFF.

Une soirée dédiée au Dancehall

Ces soirées auront les mêmes ingrédients que l’année dernière : ambiance cosy et endiablée dans un lieu de renom avec toujours l’entrée libre jusqu’à minuit. La grande nouveauté de cette seconde collaboration est la soirée Dancehall, avec Bad Yard Sound, Kay Rubenz ou Dj Chacha. « On veut proposer quelque chose de diversifié avec ces soirées et qui puisse plaire à tout un chacun », précise Pierre.

Le public de ses soirées d’ailleurs, voit autant les festivaliers que les oiseaux nocturnes venus d’autres horizons. « On sait que la soirée hip hop de l’année dernière a été un gros succès, et beaucoup de gens sont venus après minuit. Je pense que le public est assez mélangé et attire autant les initiés.ées que les curieux.ses. » Le but des Nuits Blanches n’est donc pas de rajeunir le GIFF, mais plutôt d’élargir le spectre présenté par le festival.

 « Après s’en être pris plein les yeux sur grand écran, le GIFF vous en met plein les oreilles avec ses incontournables Nuits blanches. » Incontournables, ces soirées promettent de l’être. Lancement des festivités, ce vendredi premier novembre au lieu central du festival. On s’y retrouve ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.