La 15e édition des Créatives touche à sa fin ce lundi 25 novembre, une édition ayant présenté pas moins de 67 évènements célébrant les femmes et la féminité. Pour sa deuxième collaboration avec EPIC-Magazine, l’illustratrice ACHE avait carte blanche pour illustrer l’évènement.
Pour rendre hommage au festival féminin et féministe Les Créatives, EPIC vous propose un dessin de presse réalisé par l’illustratrice genevoise ACHE. Deuxième carte blanche pour l’artiste qui a réalisé un strip humoristique.
Pendant 14 jours, le festival des Créatives mettait à l’honneur plus de 200 artistes et personnes invitées pour traiter des questions de genre, de sexe, et d’identité. Résumer cette 15e édition serait trop difficile tant l’offre proposée était riche, variée et d’une qualité incroyable. Avez-vous assisté au Cri le 12 novembre passé qui s’est emparé d’Uni-Mail pour lancer les festivités ? Sa puissance et son intensité étaient à l’image du reste d’un programme secouant.
Considéré comme un festival féministe majeur en Europe, les Créatives ont réussi cette année à conquérir le public à la fois romand et international, avec des événements inédits et originaux. Pour preuve, la liste d’attente pour VIRIL mettant en scène Béatrice Dalle, Virginie Despentes et Casey, pour la dédicace de Victoire Tuaillon ou encore pour la conversation entre Virginie Despentes et Paul B. Preciado ont emporté la foule déjà conquise.
Défricheuse et inspirante, la programmation a aussi mis en avant les artistes féminines phares de la région. 50% d’entre elles sont originaires de Suisse romande comme Evita Koné pour épauler la chanteuse d’origine angolaise Pongo. La valaisanne Oh Mu expatriée à Paris est revenue dans son pays d’origine pour faire tourner le Manège d’Onex. La scène club n’a pas été épargnée par les rythmes endiablés des djettes locales, comme Audrey Danza.
Se voulant le plus inclusif possible, le festival a également organisé avec succès des événements participatifs. Le collectif de la grève féministe / de la grève des femmes a pris possession du Théâtre St-Gervais pour que l’on partage ses souvenirs et son vécu de la grève du 14 juin. Les étudiantes ont aussi été mobilisées lors d’un Concours oratoire sur les droits humains au Palais Eynard.
En somme, la vie culturelle genevoise d’une qualité et d’une diversité impressionnantes a encore été mise à l’honneur pour cette édition du festival. Le public a pu se divertir dans des lieux emblématiques de la vie nocturne, du Chat Noir au Rez de l’Usine en passant par l’Audio. Des discussions enflammées et exaltantes ont pris possession de l’Université, et ont véhiculé une vision féministe et féminine de la culture et du savoir.
En attendant l’année prochaine, nous gardons des souvenirs précieux !