EPIC-Magazine soutient ta culture locale !

Les événements actuels ont un goût amer pour le secteur culturel européen, suisse et surtout romand ! De nombreux lieux qui nous sont chers comme La Gravière, Le Zoo, Le Rez-Usine, le Cinélux, le Grütli Arts Vivants ou le Théâtre du Galpon pour n’en citer qu’une partie ont été contraints de fermer leurs portes et d’annuler toutes leurs représentations, spectacles, performance et soirées. Dans une telle situation, ce sont non seulement leurs organisateur·trice·s mais aussi toutes les équipes autour de ces spectacles et soirées, incluant les intermittent·e·s du spectacle, qui se sont retrouvé·e·s du jour au lendemain bloqué·e·s et impuissant·e·s face aux décisions politiques.

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D’autre part, les festivals qui devaient se dérouler entre les mois de mars et d’avril ont eux aussi été surpris par la tournure des événements et ont dû tout bonnement annuler leur prochaine édition, réduisant le plus souvent à néant une année entière de travail acharné et s’exposant à des pertes financières lourdes pouvant parfois mettre leur avenir en danger. Ce fût le cas, entre autres, pour le Festival Voix de Fête (et quelques jours plus tard, Bars en Fête), le Cully Jazz Festival ou l’Electron Festival.

Dans le meilleur des cas, le festival a pu avoir lieu sous une autre forme, comme avec le FIFDH qui, grâce à un format inédit de projections streaming de ses conférences, a démontré une capacité d’adaptation et d’optimisation des nouvelles technologies comme outil de diffusion de la culture. Dans le pire des cas, ces évènements culturels n’auront pas lieu l’année prochaine.

Le secteur culturel étant déjà à la base un milieu précaire et en perpétuelle lutte, EPIC-Magazine continue de soutenir la subsistance de ses acteurs et actrices, tout en encourageant le public à continuer de penser à ses lieux, ses événements, et surtout ses artistes via tout moyen créatif quel qu’il soit ! Le temps n’est donc pas à la pause, mais au contraire à l’effervescence et à la redécouverte de ses pépites locales !

Ainsi, afin de soutenir la scène culturelle ainsi que celles et ceux qui l’animent, privilégiez un remboursement partiel de votre billet si votre festival est annulé, faites un don, achetez du merchandising, streamez leur musique, téléchargez un EP, commandez vos livres dans les librairies de quartier grâce à leur service de livraison… De tels gestes, si petits soient-ils, montreront que notre culture locale, on l’AIME et on la SOUTIENT.

Certains artistes locaux combattent d’ailleurs la morosité ambiante en proposant leur art autrement. Ginevra Mandelli, Fifille, Caroline Vitelli et Alice Izzo s’unissent pour créer des arts works spécial quarantaine. Les balcons genevois résonnent aussi aux sonorités des artistes locaux, à l’image des Babtous International. Mélanie Chappuis, dont les lectures de son dernier livre ont été annulées, propose tous les jours un extrait de ce recueil sur ses réseaux sociaux. La culture continue d’exister et se réinvente, chaque jour.

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Pour exorciser le confinement, on rêve d’ un apéro imaginaire- distraction à distance avec les copines du tatouage. Dessins à six mains. Cadavre exquis . Aussi on les proposera en tattoo, après tout, tout tout ça. // To exorcise the confinement, we’re dreaming of an imaginary aperitif – distraction from a distance with the tattoo friends. 6 hands cadavre exquis drawing – Also we’ll offer them as a tattoo, after all, all all that. Avec @carolinevitelli et @ginginx 💌✨🖊 ______________________________________________ #tattoo #tattoos #naivestyle #blackink #ink #ignorantstyletattoo #ignoranttattoo #ink #minimalisttattoo #greyink #blackandwhite #art #illustration #black #corps #body #peaulisse #dessin #enfantin #syndromedepeterpan #jamaisgrandir #tttism #ttt #poesie #poet #poetry

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Ces prochains jours, le temps pourra certes sembler long. Mais cela sera aussi l’occasion de partir sur le net à la découverte de nouveaux artistes locaux, de prendre enfin le temps de se pencher sur cet album qu’on voulait écouter depuis des lustres, de fermer les yeux et de s’évader grâce à un podcast, de relire un entretien avec telle ou tel artiste, de lire ces romans qui attendent sur notre table de chevet, bref, d’apprécier à sa juste valeur notre riche et variée scène culturelle locale !

EPIC-Magazine continuera quant à lui à produire du contenu culturel sous forme d’articles, podcast, vidéos et sera plus que jamais actif sur les réseaux sociaux. On reste connectés, le temps que tout ça passe et que l’on puisse vite refaire la fête tous ensemble ? Car n’oubliez pas, lorsque que ce virus sera loin, on compte sur vous pour revenir encore plus nombreuses et nombreux occuper les lieux culturels et soutenir toutes les personnes qui œuvrent à la mise en valeur de la scène culturelle à Genève et dans toute la Suisse romande !

Notre dernier EPIC OPUS, le mix qui met avant les dj.ettes locaux chaque troisième lundi du mois !

Notre dernier EPIC OMOT, le podcast littéraire sous forme de lecture qui présente les auteur.es romand.es !

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EPICement votre,

La team EPIC

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